RH : l’espace de travail réinventé

7 mutations signifiantes d’entreprise

La digitalisation de la production et les grandes percées technologiques de l’information et de la communication et l’arrivée des PC, des tablettes, des smartphones ont modifié considérablement l’organisation du travail. Plus rattachés à un ordinateur central,  les collaborateurs, plus autonomes, gèrent les connaissances en interdépendance. Un bouleversement en termes de management qui fait naître de nouveaux modèles d’espaces de travail.

La compétition

Au contact du client, les entreprises sont en compétition. Mais en amont, elles peuvent travailler ensemble – non pas pour fixer les prix, mais pour développer un nouveau procédé, bâtir une plate-forme, établir une norme, concevoir un logiciel libre. Quitte à se livrer ensuite une bataille féroce à armes égales. C’est la « coopétition ».

La co-construction

Nous ne sommes pas ici dans le bâtiment, mais plutôt dans l’action publique ou sociale. Une action longtemps menée d’en haut, dans une approche « top down », approche descendante fortement présente dans les organisations pyramidales et devenues obsolètes mais de plus en plus souvent construite avec ceux qu’elle vise, en « bottom up » approche ascendante où chaque acteur est associé et interagit.

Le co-working

Plus question de travailler seul… même quand on travaille tout seul. L’indépendant d’autrefois, commerçant ou artisan, était inséré dans un réseau de relations et des clients passaient à son échoppe. L’indépendant d’aujourd’hui peut passer des journées sans croiser âme qui vive après avoir pris ses commandes via son smartphone. Humainement insupportable et professionnellement nuisible. Voilà pourquoi ont commencé à émerger, il y a une décennie, des espaces de co-working.

Le collaboratif

Dans son sens le plus large, l’économie collaborative (« sharing economy » en anglais, économie du partage) est une construction permanente où chacun apporte sa pierre, petite ou grande, payante ou gratuite. Covoiture, co-working, crowdfunding… il n’y a plus d’individus passifs.

La coopérative

Coopérer, c’est œuvrer ensemble (sans la notion de peine, présente dans le mot « collaboration »). Le concept, ensuite, implique un partage plus grand que la cogestion : il porte non plus seulement sur l’information et le pouvoir, mais aussi sur le capital. Les anciennes coopératives ont souvent débouché sur des gouvernances touffues, voire inefficaces. Mais pour vraiment travailler « tous ensemble », leur idée de partage radical a un bel avenir.

Le cobot

Dans l’usine, le cobot ou robot donne à la fois plus de force et plus de précision à l’ouvrier. Il lui permet aussi de travailler en milieu hostile (chaleur élevée, liquide corrosif…). Et il n’est pas dangereux pour lui, contrairement à d’autres machines. Le binôme que forme l’opérateur avec le cobot donne le meilleur des deux mondes. « Avec » et non plus « ou ». Jusqu’au jour où, peut-être, les machines apprenantes parviendront à tout concilier toutes seules.

La cogestion

L’information circule de plus en plus dans l’entreprise, avec des hiérarchies raccourcies et des circuits courts multipliés sous la forme de réseaux sociaux. Cette fluidité est précieuse, à la fois pour rendre l’entreprise plus agile et impliquer davantage les salariés. Pour aller plus loin, faut-il partager non seulement l’information mais aussi le pouvoir ? Les entreprises allemandes ont organisé ce partage de manière formelle avec la codétermination, mise en place depuis un siècle. « Le but est de remettre les salariés au cœur des processus de décision dans l’entreprise », expliquent le chef d’entreprise Jean-Louis Beffa et l’avocat Christophe Clerc.

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