L’hybridation des espaces de travail
Nejmeddine, chef de projets au sein de l'agence Initium, nous donne sa tendance
Nejmeddine KAROUI a rejoint l’équipe d’Initium en Janvier de cette année 2021. Vrai choix de carrière pour lui après avoir connu notre entreprise en 2018, il nous fait part de son parcours, son métier, et sa vision des mutations à venir dans l’immobilier d’entreprise.
CM - Nejmeddine, peux-tu te présenter ainsi que ton parcours en quelques mots?
Nejmeddine – Bonjour, Nejmeddine, 28 ans, Tunisien d’origine, cela fait maintenant 2 ans que je suis en France.
J’ai un double diplôme, le premier dans le domaine de la finance, le second dans le domaine du Supply Chain Management.
Avant de rejoindre Initium, j’ai eu deux expériences significatives. La première dans l’industrie, où j’occupais un poste d’acheteur et de planification de production. La seconde, au sein d’une entreprise à l’international, en tant que Project Property Manager – gestionnaire du parc immobilier et des projets qu’y s’y réfèrent. Je parcourais le monde de projet en projet, j’ai notamment participé à l’aménagement de leurs bureaux en Italie, Suisse, Luxembourg ou Espagne, pour ne citer que quelques exemples.
CM - Quel poste occupes-tu au sein d’Initium, et en quoi consiste ton travail ?
Nejmeddine – Je suis chef de projets et chargé d’affaires.
J’accompagne les clients dans leur projet de A à Z. Je participe aussi à la définition du concept jusque dans le suivi des travaux.
En parallèle, je m’occupe de la commercialisation de nos espaces de coworking : au Lab’inisens à Lyon, et au Lab’iniAlpes à Chambéry.
CM - Pourquoi avoir rejoint Initium et qu’est-ce qui te plaît dans le métier ?
Nejmeddine – J’ai choisi cette entreprise pour 2 raisons :
La première, c’est que le modèle Initium, avec l’ensemble des compétences intégrées, me séduit énormément. Nous ne dépendons pas de prestataires extérieurs pour l’exécution de nos études ou travaux : en plus d’être un gain de temps, il nous permet d’être plus réactif et compétitif.
La seconde : malgré les projets d’envergure, l’entreprise reste à taille humaine. L’ambiance familiale qui règne, le contact avec les collègues et les clients, l’engagement de toute l’équipe pour aller vers le même but sont des choses qui me motivent au quotidien.
Chez Initium, je peux m’occuper du projet de mon client de A à Z, même s’il s’agit d’un déploiement multi-site. Le client n’a qu’un seul interlocuteur : moi. Et de mon côté, je n’ai qu’une équipe, mais une équipe pluri-disciplinaire qui fait que j’échange avec chacun des experts pour mener le projet à bien.
J’aime me tenir informé des dernières tendances et innovations, être à la pointe de ce qui se pratique dans mon domaine.
Ce qui me plait le plus dans ce métier, c’est de devenir le “coéquipier” de mon client : nous sommes finalement dans la même équipe. Le client me partage les informations dont j’ai besoin pour avancer sur son projet, moi je réalise le concept et le suivi de chantier, pour qu’on atteigne ensemble notre objectif. Et clore le projet sur un effet “wow” ! J’aime ce contact client.
CM - Ton expérience dans l’immobilier d’entreprise te donne une vision de l’avenir des espaces de travail… Vers quel modèle tendons-nous ?
Nejmeddine – Pour moi, les tendances amorcées avant la crise sanitaire de la Covid 19 sont des tendances durables. Les salariés sont en demande accrue d’une certaine flexibilité quant au lieu où ils travaillent, recherchant un meilleur équilibre entre télétravail à domicile et présence au bureau. L’hybridation associant distanciel et présentiel s’impose comme une tendance durable.
De ce fait, plusieurs considérations sont à prendre en compte.
Malgré l’intensification du télétravail avec la crise sanitaire, la disparition du bureau ne semble pour autant pas être à l’ordre du jour. En revanche, la réflexion autour de la réorganisation des modes organisationnels de travail, elle, est bien d’actualité. Et par conséquent sur la stratégie immobilière à adopter. Les entreprises assument des charges liées à des superficies (parfois importantes) inoccupées, avec des salariés qui préfèrent travailler à la maison, ou dans des tiers-lieux, plus proche de leur domicile.
Partant de ce constat, les entreprises doivent redéfinir leur politique de travail à distance, mettre des normes, et revoir l’organisation de leurs espaces de travail pour répondre aux besoins des nouvelles règles/tendances… et réduire leurs charges.
Aujourd’hui, les entreprises sont en plein questionnement et essaient d’anticiper en dépit du contexte incertain.
Pour ma part, je vois des tendances se dessiner :
La décentralisation des espaces de travail, avec des sites de travail multiples, émergent comme outil d’attraction et de rétention des travailleurs,
L’implantation dans des métropoles régionales et des villes intermédiaires, à « taille humaine » : ces zones possèdent de nombreux atouts d’attraction,
La tendance à l’utilisation d’espaces de bureaux flexibles : coworking, postes de travail non dédié… de nouvelles solutions émergent et intéressent les entreprises,
Le flex-office, nouvelle référence pour l’aménagement des bureaux : le décloisonnement des bureaux pour créer des espaces collaboratifs, qui pourraient représenter 35% à 50% de la surface totale, et utilisation de la surface restante pour que les salariés puissent accomplir des tâches individuelles.
La digitalisation des bâtiments semble être un impératif aux vues des mutations engendrées par la numérisation de nos métiers et de nos vies.
Pour moi, il s’agit là vraiment d’une réflexion globale, et à travers Initium, nous pouvons orienter nos clients sur le meilleur agencement, selon leur politique en matière d’organisation du travail.
Vous réfléchissez à un projet à Lyon ou Hors Rhône-Alpes ?
Nejmeddine est à votre écoute : nkaroui@igroup.fr